Centre social Camres

C’est l’histoire d’un prêtre et d’un rockeur...

Publié le dimanche 21 janvier 2018

Le Camres est né de la rencontre entre un prêtre et le bassiste du groupe de hard-rock Trust. 25 ans après sa création, le centre accueille toujours « paumés », SDF et migrants, sans distinction.

Paris 10e – Pas facile d’expliquer le Yams à des réfugiés. Il est 14h30 un après-midi d’automne, quand Martine, la présidente du Camres, le centre d’accueil de jour le plus punk du 10e arrondissement, fait apprécier son meilleur anglais à une tablée studieuse. Aussitôt finies les explications, Ahmed (1), afghan, fait rouler les dés entre ses phalanges avant de les envoyer sur le tapis vert. La chance est plutôt avec lui. « Tu devrais prendre les 4 », lance-t-elle. Ahmed suit le conseil. Il finira par remporter la partie. « Tu ne veux pas jouer, Paul (1) ? », demande Martine à un petit bonhomme aux cheveux poivre et sel qui a fait son apparition au-dessus de son épaule. « D’accord, mais on joue de l’argent », propose l’homme, en vain.

Crédits : Guillaume Duchemin

Au centre d’accueil médical et de réinsertion économique et sociale (Camres), le mardi après-midi, on joue. Le jeudi, c’est poterie. Dans la pièce principale, une vingtaine d’habitués tapent le carton, s’opposent au Puissance 4 ou à la Bonne Paye. Pour ce lieu qui accueille sans distinction toutes les « personnes en errance », c’est un moyen de « faire se rencontrer des gens qui d’habitude ne se parlent pas », explique Martine (...)

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