(...) Aucune « galerie » solitaire n’est prévue, ni ne l’a jamais. La Mairie du 20è arr. a toujours souhaité que soient associés des collectifs d’artistes/galeristes de Belleville et Ménilmontant pour occuper les « ateliers boutiques », ce qui a été le cas pendant des années, avant que le prix de loyer calculé par Paris Habitat ne les freine. Les « boutiques artisanales » sont des coques vides, avec l’envie partagée par tous de les voir occupées par des créateurs du quartier. Le choix de ces acteurs se fera par la collectivité et/ou par tout moyen qu’elle choisirait.
Le mur d’expression était une demande de la Ville de Paris (outre sa partie végétalisée, indiquée comme un souhait complémentaire, pris en compte par Paris Habitat), qui le gérera peut-être en direct, à moins qu’elle décide d’en déléguer la charge à une association (comme Art Azoï pour le mur du Carré de Baudouin).
Les bureaux ne sont pas attribués, et nul n’a jamais acté qu’ils prendraient la forme de coworking.
La « salle de spectacles » de 150 places est un studio d’enregistrement professionnel porté par un collectif d’acteurs indépendant de la musique, de l’image et de l’enseignement, pouvant à l’occasion accueillir une diffusion pour un maximum de 150 personnes. Quiconque a déjà visité un studio sait pertinemment que cela ne se transforme pas aisément en salle de diffusion. Ces moments seront marginaux et concerneront avant tout des actions de restitution et de pédagogie (master classes...).
L’espace en sous-sol accueillera une zone d’eau, de bien-être et de soin, dont la gestion commerciale n’est pas confiée à ce stade. L’objet est de rééquilibrer l’Est parisien d’une offre accessible dans ce domaine, qui entend participer d’une utilité sociale.
« L’Association créée en 2013 par le squat La Miroiterie aurait dû pouvoir postuler ».
(...) Les occupants ont été auditionnés à plusieurs reprises par la Mairie d’arrondissement et la Mairie centrale, des années auparavant. Elle l’ignore car elle ne s’intéressait alors pas au devenir de cette parcelle, qui se jouait sous ses yeux d’élue. Il ne nous appartient pas de faire ici le compte-rendu des échanges entre la collectivité et les responsables du squat, sur l’envie ou non de ces derniers de rester engagés sur un projet culturel à long-terme sur cette même parcelle, après destruction et construction d’un ensemble salubre et aux normes, que la Mairie souhaitait donc rendre possible (...)
Vendredi 30 septembre 2022
La direction de Cultplace et de l’ensemble des lieux membres du groupement
[Renaud Barillet – Fabrice Martinez]