À la place des dealeurs, des étudiants de Sciences-po !

Publié le mercredi 12 septembre 2018

Cité Bonnier, à Ménilmontant, gangrenée par la drogue pendant des années, l’expulsion de six familles pour troubles de jouissance a produit une situation inédite…

« C’était un cauchemar pour nous locataires !, se souvient Sophie. Ils dealaient dans les escaliers, installés sur des chaises. C’était sale. Les portes étaient défoncées. Il y avait de la violence. Il fallait dire pardon pour pouvoir rentrer chez nous ! »

Sophie est soulagée depuis que les familles ont été expulsées de la cité Bonnier, un ensemble HLM des années 1920 de 581 logements à Ménilmontant. « Même s’il y a encore des dealeurs. C’est devenu beaucoup plus calme ! La police tourne. Ils ont mis des caméras ».

En octobre 2016, « après avait fait une pétition, alerté bailleurs, préfecture de police », six familles et trois locataires, tous impliqués dans un gigantesque trafic de stupéfiants, ont été, sur décision de justice, expulsés.

Pour amener de la mixité sociale, Paris Habitat a attribué leurs logements pour les louer à un prix symbolique à 30 étudiants de Sciences-po, en échange de 4 heures hebdomadaires de soutien scolaire aux enfants de la cité.

Ce qui a valu au bailleur le prix Logements et Territoires 2017 dans la catégorie « Programmes solidaires ». Et aux locataires, « la paix retrouvée ».

 Source Le Parisien

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