« Personne n’en sortira indemne, ni Benjamin Grossmann, en prise avec une incertitude grandissante, ni la jeune flic à la discipline exemplaire, ni la voleuse d’images solitaire, ni les jeunes des cités voisines, ni les flics, ni les mères de famille, ni les travailleurs au noir chinois, ni le prédicateur médiatique, ni même la candidate en campagne pour la mairie. Tous captifs de l’arène : Paris, quartiers Est. »
Négar Djavadi déploie une fiction fascinante, ancrée dans une ville déchirée par des logiques fatales.
« Passent dans les pages de Djavadi des silhouettes de flics épuisés, des spectres d’Afghans, d’Erythréens, de Syriens, Somaliens, Yéménites… rassemblés pêle-mêle sous le mot générique de « migrants », l’onde de foules qui se confondent dans les contreforts de Ménilmontant, mais encore le roulis du métro à la station Stalingrad, les vapeurs de soupes vietnamiennes au carrefour de Belleville. »
Source Les Echos
Arène
Roman
de Négar Djavadi
Editions Liana Levi. 426 p. 22 euros