Pourtant, Anne Hidalgo a décidé de passer outre et a demandé à PARIS-HABITAT de lancer les travaux dont les préparatifs sur place ont commencé.
A l’envi, ils répètent que les recours judiciaires sont purgés et que plus rien ne s’opposerait à la réalisation de leur projet.
C’EST FAUX !
Loin de porter sur des points de détail, deux procédures devant le Conseil d’Etat et la Cour Administrative d’Appel remettent fondamentalement en cause la construction de ce complexe immobilier hyperdense et mégalomaniaque qui a été imaginé en face du cimetière du Père-Lachaise.
En réponse à la diffusion répétée de fausses informations par la mairie pour tenter de justifier une ouverture précipitée du chantier, voici le premier article d’une série de révélations sur les dessous peu reluisants de la manière dont la Ville de Paris pousse envers et contre tout son cynique projet.
TEPLEAKS #1 : La dissimulation de risques majeurs d’incendie.
Mené à marche forcée sous une forte pression politique, le projet a été conçu dans le mépris des règles devant garantir la sécurité et l’intégration de tout nouveau projet, a fortiori aussi complexe.
Commençons cette série de révélations par une question qui ne manquera pas de faire écho au tragique drame qui a frappé il y a peu les habitants de la rue Erlanger :
Comment les services de la Ville de Paris ont-t-ils pu sous-estimer le risque d’incendie hors-normes de ce projet ?
Mme Hidalgo et le maire du XIe (M. Vauglin), revendiquent avec fierté " l’innovation " consistant à insérer une déchèterie au sein d’un " ensemble urbain dense " de logements (...)