À la sortie du métro Belleville à Paris, le calme surprend. Malgré le soleil en ce début de février, à midi, la rue principale est presque déserte. Ce climat tranquille cache en réalité une inquiétude. Depuis deux semaines, début de l’épidémie de Coronavirus en Chine, le quartier chinois se vide. « Il n’y a plus personne dans les rues. Normalement à 13 heures, un samedi, le restaurant est plein. Là, il y a trois clients », se désole Marine, serveuse au Dong Fa.
« Il n’y a plus personne dans les rues »
(...) Un sac de riz en main, Pauline, cliente régulière de la chaîne, trouve cette crainte démesurée. « Ce n’est pas de la peur, c’est du racisme. Les gens qui ont peur en consommant ici sont ridicules, le virus ne peut pas rester vivant autant de temps sur de telles surfaces », s’indigne la jeune femme de 29 ans (...)
Source Sur La 2 Le média des étudiants d’IPJ Paris-Dauphine | Université PSL