« Demain c’est loin » : deux mois de fermeture administrative !

Publié le mardi 22 octobre 2019
1 commentaire

Hier 11h. Rendez-vous Quai de Gesvres. Pour se défendre. Pour dire que 2 mois c’est trop long. Pour qu’ils comprennent qu’on est 6 à manger grâce à notre entreprise.

Pour qu’ils voient qu’on est pas des bandits.
Parce que c’est injuste de tuer un commerce.
Parce qu’on y croit toujours.
Sept ans après.

Pour leur dire que les gens, ici, nous aiment et nous respectent.
Pour leur dire que c’est réciproque.

Ils ont fait semblant d’écouter.
Ils n’ont rien entendu.

La sentence est tombée.

Aujourd’hui 14h. La sentence est tombée.

Le bar sera fermé du jeudi 24 octobre 2019 au lundi 30 décembre 2019.
La prochaine fois que la porte du bar grincera pour s’ouvrir, ce sera la veille de la nouvelle année.
Gardez votre soirée, parce qu’on reviendra.
Fiers et armés.

Tapage nocturne. Sanction administrative.
Nous sommes un danger pour la santé publique.
Il faut l’entendre, c’est ce que les autorités ont entendu de nous.

Venez ce soir, venez demain, même le midi.

Les gros bandits du 20eme seront derrière leur bar.
On servira de la blanquette de veau le midi, on tirera les derniers demis, on sortira les armes habituelles, le sourire et l’envie.
On ne jettera pas ces armes.

Venez ce soir, venez demain. Venez armés.
Le lieu est infesté de dangers pour la santé publique.
En voilà une illustration.

Vive la France et Vive la république.

 L’équipe de Demain c’est loin

9 rue Julien Lacroix
75020 Paris

Lire aussi : "Chères institutions, vous venez de fermer un bar de quartier... "

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Vos commentaires

  • Le 5 novembre 2019 à 13:09, par vieuxfourneaux - Sur : « Demain c’est loin » : deux mois de fermeture administrative !

    La version des "entrepreneurs" est plus que partiale : on peut aussi proposer une autre version côté riverains :
    "faire du blé" sur le repos et la santé des habitants, avec comme clients des gens qui paient pour boire et faire la fête sur l’espace public en se moquant de ce qui les environne, habitants pris en otage dans cette situation, çà n’est pas admissible.
    Les "entrepreneurs" du café devront à terme insonoriser leurs locaux et respecter le règlement d’occupation de l’espace public ainsi que les horaires... çà coute cher c’est sûr, çà fait moins de clients c’est clair, mais c’est ainsi vivre en société.

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