Ce complexe culturel autour des défunts se matérialise dans une architecture symbolique et rituelle qui s’exprime dans un nombre infini de manifestations plastiques, dont beaucoup sont de nature éphémère, comme les arcs de cempasúchiles (roses d’Inde) et les représentations cosmogoniques implicites dans l’agencement, la logique des offrandes, la cuisine et l’organisation des espaces rituels, ainsi que dans la danse, la musique et le chant.
Cette tradition nous montre le syncrétisme résultant de longs processus culturels et sociaux. Malheureusement, au Mexique, en France et dans le monde, chaque jour est le Día de las Muertas.
Des féminicides sont commis sur tous les continents.
Au-delà des chiffres qui nous montrent une réalité alarmante, l’histoire de ces femmes est trop souvent passée sous silence, le féminicide étant normalisé et devenant ainsi " un cas comme un autre ".
Si nous ne nous mobilisons pas, ces femmes, nos amies, nos mères, nos sœurs, nos collègues, nos voisines resteront condamnées à l’invisibilité.
Il est nécessaire de comprendre que nous ne pouvons pas réduire le féminicide à une seule dimension, car toute femme, quel que soit son âge, son origine ou son niveau de vie, peut être la prochaine victime.
AUCUNE FEMME N’EST HORS DE DANGER.
Nous devons humaniser ce problème et prendre en considération toutes les femmes, sans exception.
Afin de commémorer les victimes et de sensibiliser à ce problème, nous mettons en place une ofrenda pour que les familles et/ou les proches de femmes assassinées puissent venir installer leur photo et partager leur histoire.
Mettre un nom et raconter une histoire est fondamental pour faire entendre chaque féminicide et pour rendre justice aux victimes.
Ces femmes devraient être en vie et nous devons sensibiliser la société à ce problème qui nous concerne tous.