Son adresse, à Paris, dans le quartier de la banane. Un observatoire depuis lequel il guette, ressent, s’imprègne. C’est de cette vie, la vie là-bas, sa vie, qu’il a voulu parler au public. Quel meilleur récit pour un premier album que de rapper les origines ? Ce projet, dans lequel Jo le Phéno se raconte un peu plus (Extraits) :
Il m’a fallu attendre 11 ans pour faire un son comme 60 boulevard Ménilmontant. J’ai du mal à parler de moi, même avec les gens qui sont autour de moi.
A également valeur de nouveau départ :
C’est le premier album, c’est quelque chose de très important pour moi et derrière c’est comme si c’était un nouveau démarrage. Ça commence maintenant !
Près de 10 piges plus tard, finalement :
C’est que du positif, c’est un message de paix. Quand je pense à cet album je pense aussi à ma carrière et je viens vraiment de loin. Quand je me regarde à la troisième personne du singulier je me dis "Jo le Phéno, c’est un bon". Si j’étais un auditeur, ça m’aurait fait plaisir que cet artiste sorte un album. Ça fait longtemps que je fais de la musique et j’ai déjà croisé des gens qui ont grandi avec mes sons, c’est un autre délire dont je n’avais pas conscience.
"60 boulevard Ménilmontant" est disponible sur toutes les plateformes de téléchargement.