L’écrivaine Aya Cissoko, « la tête haute »

Publié le mercredi 6 octobre 2021

Aya Cissoko naît dans le 12e arrondissement de Paris mais son enfance et les souvenirs qui l’ont forgée se trouvent dans le 20e, dans le quartier de Ménilmontant.

Installée au 22 rue de Tlemcen, la famille vit à six dans un 20m2, mais comme le souligne Aya : "On n’avait rien matériellement mais on était très heureux".

À l’époque, le quartier se compose pour beaucoup de familles immigrées soit d’Afrique noire, soit du Maghreb et il y règne, malgré les difficultés, une convivialité, une solidarité uniques entre les habitants. Les nombreux terrains vagues qui jalonnent les environs, sont les aires de jeux privilégiées d’Aya et de ses frères et sœurs. "On a été élevés un peu comme des poules à l’air libre" nous confie la jeune femme. "À la manière africaine, notre vie était dehors, et la ville notre univers" (...)

Noble art

(...) Elle triomphe mais le sort s’acharne contre la boxeuse lorsqu’elle se rend compte qu’un choc avec l’ukrainienne au 2e round a abouti à une fracture des cervicales. Elle se fait opérer dans la foulée, mais au réveil c’est le choc : elle souffre d’une hémiplégie du côté droit. Commence alors pour Aya de longs mois de rééducation. Elle y met tout son acharnement, et pense dur comme fer pouvoir remonter sur le ring. Mais l’annonce est sans appel et Aya ne boxera plus (...)

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