Loin des caméras Canal + et autres chaînes financées par de l’argent souvent sale, des passionnés jouent leur vie chaque dimanche, relâchent la pression d’une société toujours plus anxiogène. En témoigne une conférence de presse organisée le samedi 26 janvier, par le Ménilmontant FC, dans le XIe arrondissement de Paris.
Le MFC 1871 : foot, Palestine et autogestion
Ce soir-là dans les locaux du Ménilmontant FC, on cause Football, le vrai, celui avec un grand F, qui a encore quelque chose à raconter. La soirée “Coup Franc Populaire”, ce sont tous ces gens qui s’investissent dans ce football d’en bas qui décident de parler ensemble, de leur passion, de leur vision de ce joli sport.
« On est un club de foot sur Paname et la banlieue, autogéré, militant. »
Greg, un des organisateurs de la soirée, prend la parole en premier « On est un club de foot sur Paname et la banlieue, autogéré, militant. » La différence avec une association sportive lambda est simple : joueurs, supporters, staff, tous prennent des décisions. « On met en avant la solidarité et l’importance du collectif. »
Ici, on assume son appartenance antifasciste. Logique pour un club, crée au Saint-Sauveur. La référence à la Commune de Paris dans son blase n’est pas anodine.
SI les avis parfois divergent, tous sont d’accord sur une chose : la lutte contre le football moderne, contre l’hyper-sécurisation des stades, contre l’argent en masse qui pourri leur sport. « Ce constat n’es pas seulement local, on peut le constater dans toutes nos rencontres, de Bilbao à Milan, en passant par Bruxelles. »