Histoire

Les Apaches de Ménilmontant

Via Ouest France

mercredi 3 mars 2021

Les phénomènes de bandes de jeunes s’affrontant dans les rues de banlieue parisienne ou dans les artères de la capitale ne sont pas nouveaux.

Au début du XXe siècle, des « jeunes voyous » font déjà la une de l’actualité, pour leurs batailles rangées dans les rues de la capitale ou leurs larcins, voire leurs crimes.

Si la paternité de ce mot [Apaches] est soumise à caution, elle serait la création du journaliste du Matin Henri Fouquier, qui les présente ainsi :

« Nous avons l’avantage de posséder, à Paris, une tribu d’Apaches dont les hauteurs de Ménilmontant sont les montagnes Rocheuses. Ceux-ci font beaucoup parler d’eux […]. Ce sont des jeunes hommes pâles, presque toujours imberbes, et l’ornement favori de leur coiffure s’appelle les rouflaquettes. Tout de même, ils vous tuent leur homme comme les plus authentiques sauvages, à ceci près que leurs victimes ne sont pas des étrangers envahisseurs, mais leurs concitoyens français. »

Les Apaches font peur autant qu’ils fascinent la société. Les hommes qui la composent bien sûr, mais aussi les jeunes femmes qui gravitent autour. La plus célèbre d’entre elles se nomme Amélie Élie, plus connue sous le surnom de « Casque d’or ».

Lire aussi :

 1 novembre 1902 - Bagarre à Ménilmontant

Voir en ligne : Lire l’article complet sur Ouest-France

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