À Paris, au CSAPA Ménilmontant géré par l’association Aurore, les soins obligés étaient vécus comme une contrainte par l’équipe. Arnaud Plat, médecin dans le centre, le décrit comme « deux obligés : le patient et le professionnel. C’est une rencontre qui n’est pas très agréable ! »
On prend du plaisir à l’animation de ce groupe. On n’est pas des délivreurs d’information sur les produits ou sur la loi mais des facilitateurs de discussions pour parler des raisons qui font qu’ils sont obligés de venir. On parle de l’obligation, de ce que sont les addictions, la liberté de consommer, la place du produit.
Le CSAPA Ménilmontant organise un groupe une fois par mois, avec un maximum de 12 personnes sur inscription et animé en binôme. Les participants ont la possibilité de prendre rendez-vous pour un suivi individuel ou de s’inscrire à nouveau au groupe (...)