Sa vie est un roman, et son destin digne des montagnes russes aux loopings vertigineux d’un parc d’attractions ! Bien sûr, le cours sinueux, passionné et passionnant, de l’existence de Thierry Marx n’a rien d’un thriller, comme celui qu’il vient de publier, avec Odile Bouhier, aux éditions Sang Neuf, On ne meurt pas la bouche pleine.
Mais il faut avouer que le chef étoilé aurait pu très mal tourner dans sa jeunesse.
Né à Belleville, dans le quartier de Ménilmontant, en 1959, ce petit-fils de réfugiés juifs polonais et communistes y a grandi, pour un temps sans doute trop court. Mais un jour, la mort dans l’âme, ses parents doivent quitter la capitale, et s’installer dans une cité sensible de Champigny-sur-Marne (94).
Dans ce quartier gravement touché par le chômage, les jeunes passent leur temps à tenter d’oublier qu’ils n’ont guère d’avenir : « On a commencé à hanter les cages d’escalier, vient de confier, dans VSD, le directeur des cuisines du très select Mandarin oriental Paris. On n’en bougeait pas. Bien sûr qu’on a flirté avec la délinquance. On aurait tous pu basculer dans les grosses conneries, la toxicomanie. On a eu la chance de se limiter aux vols de Mobylette, à la baston… » (...)
Photo GVDH AFP
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