On retrouve aussi dans ses dessins des ballons, une valise, un parapluie, un tigre, des fleurs et des papillons.
Choisissant des murs abîmés, des portes condamnées ou des fenêtres murées, il offre au détour des rues, un peu de poésie aux passants de Belleville et de Ménilmontant.
(Source mursmurs.com)
Ménilmontant... Terrain de jeu du pochoiriste, le quartier garde les stigmates d’une œuvre poétique et apaisante, contrastant avec l’effervescence de son agitation urbaine. Touché par son travail, l’écrivain Daniel Pennac lui a consacré un ouvrage, en 2006.
« Je suis tombé amoureux du travail de Nemo. Je voulais depuis longtemps rendre hommage à ce créateur de peintures fugaces. Par ce livre, j’ai voulu conserver une trace de son art, tout en saisissant les raisons de ma passion pour Nemo. L’effet poétique de ses pochoirs impromptus, leur pouvoir d’évocation inouï sur les murs de la ville, déclenche toujours chez moi de grandes rêveries. Pour moi, c’est la quintessence du talent », déclarait au Figaro l’auteur de La Fée Carabine, en 2007. Le Figaro-sept-21
Vos commentaires
# Le 16 septembre 2021 à 20:59, par chassagnac
Nemo ( Serge Faurie de son nom ) natif de Masserret a possédé, pendant quelques années, une petite maison dans le village de Beynat d’Ambrugeat en haute Corrèze sur le plateau de Millevaches.
Les villageois ont gardé le souvenir d’un artiste discret et très sympathique.
Le pochoir pour son matou noir avait été réalisé sur mon chat Pim’s.
# Le 27 septembre 2021 à 10:04, par Ezenot
Nemo, tu resteras comme tu as été un artiste dans l’âme. Repose tranquille. Nous sommes fiers et heureux de t’avoir rencontré et aimé 🎈🌹🦋
# Le 27 septembre 2021 à 10:32, par Ezenot
Némo, chapeau bas. Quel beau personnage. ☂️🎈