« C’est Macron »
Téléphone prêt à scanner à la main, Lydie se précipite vers les clients qui s’asseoient, pour vérifier leur pass. « Quand ils ne l’ont pas, c’est un peu gênant de leur demander de partir. Il me faudrait un écriteau qui dise ’C’est pas moi, c’est Macron’ qui l’exige », soupire la serveuse embauchée pour l’été, qui assure refuser « un quart des clients ».
« On ne s’habituera jamais à refouler des habitués »
Les deux serveurs se disent cependant « prêts à tout pour éviter un nouveau confinement » et ne veulent pas risquer une sanction administrative pour l’établissement en cas de contrôle des forces de l’ordre.
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Dans le quartier, on trouve toutefois des gérants peu regardants, laissant encore les clients consommer sans rien demander. « C’est une vraie plaie (le pass). Je ne suis pas la police, c’est trop intrusif », argue anonymement un patron de bar.