Il y a tout lieu de croire que l’atelier peint par Valfort est précisément celui de l’artiste, alors qu’il est installé au n° 3 de la rue de Ménilmontant entre 1840 et 1849, d’après les livrets de Salons. Les œuvres au mur représentent, de droite à gauche, un sujet religieux ou d’histoire, deux femmes en costumes orientaux (les Albanaises présentées au Salon de 1849 ?) et un paysage, autant de sujets traités par Valfort. Mais le chevalet à gauche de la composition est recouvert d’un drapé (un costume oriental ?), indiquant qu’il n’est plus le temps de la peinture, mais celui de la musique (...)
Valfort a-t-il voulu dépeindre son violon d’Ingres et s’est-il portraituré ? Le personnage turc dans l’angle inférieur gauche, comme tiré des souvenirs de voyage du peintre, indique que la composition pourrait constituer une forme « d’allégorie réelle » au caractère intimiste.
(M. P. Source peintures-descours.fr)
Le tableau de Charles Valfort acquis par le Musée de la Vie romantique
Présenté au Salon de 1848, le Concert à l’atelier met vraisemblablement en scène l’atelier du peintre, alors installé pour une année encore au n° 3 de la rue de Ménilmontant. Comme le précise Gaëlle Rio, la directrice du Musée de la Vie romantique, cette nouvelle toile dote le musée d’une illustration de la bohème artistique des années 1840 (....) Elle vient ainsi étoffer un axe majeur du parcours permanent qui s’emploie à illustrer la fraternité des arts à l’époque romantique (...)
Source latribunedelart.com du lundi 19 février 2024 (article payant)