Gérard Mordillat, un rebelle du XXe
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Gérard Mordillat est un fils du XXe arrondissement de Paris. "Je suis né dans la classe ouvrière ".
Sa famille, ses instituteurs, ses références : le mur des fédérés (commune de Paris) au cimetière du père Lachaise, et le 11 septembre 1973, le coup d’état contre Allende au Chili.
Dans cette première émission, Gérard Mordillat, " né dans la classe ouvrière ", parisien comme son père, son grand-père, le père de son grand-père, tous entre Belleville et Ménilmontant, a grandi rue des Pyrénées dans le XXe arrondissement avec son père, serrurier à la SNCF, sa mère, professeure d’anglais, son frère, Mozart de la mécanique. " Il n’est bon bec que de Paris » écrivait François Villon, l’un des poètes préféré de notre invité…
« La classe ouvrière était appelée à transformer le monde d’après Marx, hors quelle ambition plus grande que de transformer le monde, d’être la classe destiner à le faire. J’ai toujours vécu cela au fond comme une sorte d’élection presque au sens religieux, d’être un élu de cette classe-là.En bas de chez moi la boulangerie s’appelait Marx et dans la rue des Pyrénées, le fromager où l’on achetait le lait s’appelait Lacan. J’ai bu le lait de Lacan et j’ai mangé le pain de Marx.Je pense être la dernière génération à comprendre les chansons d’Aristide Bruant sans dictionnaire tout simplement parce que l’argot de Bruant je l’ai entendu parlé par les grands oncles de mon père. »Gérard Mordillat
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