Le Ballon rouge, d’Albert Lamorisse
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Ce film se déroule dans le quartier de Ménilmontant dans un Paris des années 1950, et suit les aventures d’un jeune garçon (joué par le fils d’Albert Lamorisse, Pascal âgé alors de cinq ans).
Ce petit garçon trouve un gros ballon rouge accroché à un réverbère. Commence alors une histoire d’amitié avec ce ballon qui suit de lui-même l’enfant dans les rues de Paris. La jalousie d’une bande de garçons de son âge va mener ce film vers une fin à la fois tragique et magique.
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Je viens de revoir après tant d’années ce magnifique film... et l’émotion est toujours intacte, voire elle s’est même encore amplifiée avec les années. J’y retrouve le Ménilmontant de mon enfance, ces passages étroits et ces maisons grises et, il est vrai, insalubres et sans aucun "confort moderne".
Paris et plus particulièrement certains quartiers dont celui de Ménilmontant étaient habités par des gens pauvres, des travailleurs manuels, des immigrés. Ils y vivaient dans un grand dénuement mais faisaient souvent preuve de générosité, de solidarité et de tolérance. Aujourd’hui beaucoup ont été obligés de quitter la ville faute de moyens suffisants...
Le film montre de façon très authentique ce quartier de Ménilmontant qui a peu de temps après été rasé et remplacé par des barres HLM, celui-là même où mes grands parents artisans vivaient dans une maison délabrée, donnant sur un des passages du film, en face du terrain vague... Mais il y avait de la vigne dans la cour ! Ma grand-mère apparait subrepticement dans le film ou plutôt son ballet pour chasser l’enfant qui s’est caché un instant. Lors de cette figuration, elle avait gentiment protesté "pourquoi moi, alors que j’aime tant les enfants ? "
Ce film nous transporte. C’est un pur moment de grâce, de poésie.
Merci Monsieur Lamorisse ! Grace à vous je replonge avec bonheur dans mon enfance, certes un peu chaotique mais où il était permis de rêver.