Le Moki, situé au 61 rue des Vignoles, est un des moteurs du quartier populaire de La Réunion en « version créative et festive » comme l’a si bien dit Télérama. Au Moki, la priorité est donnée au lien social : ouverture, dialogue, tolérance et découverte. Un véritable lieu de vie et de rencontre pour les riverains et les autres, ainsi qu’un vrai tremplin pour de nombreux artistes.
Repris en 2004 par Mohand, le Moki est une affaire de famille qui a démarré en 1964 et qui permet au quartier de vivre et de souffler, mais ce souffle pourrait s’arrêter si nous n’agissons pas dès maintenant !
En effet, c’est avec acharnement que désormais, même des agents de la mairie de Paris, censés faire de la prévention et de la médiation, se mettent à verbaliser avec un cruel manque de bon sens. Tout est prétexte pour dresser des PV sans avertissement : Un tabouret qui dépasse sur la terrasse ou encore une personne debout sur le trottoir devant le bar (alors que cette personne n’a même pas de consommation)... A chaque fois, aucun dialogue ne semble possible et l’amende tombe.
Le Moki est bien loin des cas typiques de la « terrasse étalage », ou de « l’occupation abusive de la voie publique » ou même d’une situation de délinquance qu’elle quelle soit. Avec ses tarifs abordables et la gratuité de ses événements, cette politique de répression et de verbalisation c’est un coup d’épée en plein cœur de ce petit commerce. A quand une fermeture administrative comme de nombreux autres bars dans le 20e ?
Le Moki a besoin de notre soutien pour faire place à la tolérance et au dialogue avec les instances concernées, afin de continuer à animer le quartier dans la joie et le respect. La mairie a besoin d’entendre nos voix, afin de conserver notre patrimoine populaire qu’on aime tant !