Les cafés-concerts parisiens sont-ils menacés ?
Depuis la dernière édition de mon guide en 2016, j’ai noté une cinquantaine de fermetures. Parmi les plus emblématiques, on peut citer le Limonaire dans le IXe, les 3 Arts à Belleville, ou le Magique, cabaret chansons du XIVe. La plupart de ces lieux qui programment des concerts sont des lieux précaires. Ils sont victimes de dépôts de bilan, de fermetures administratives. Le plus souvent, c’est le foncier qui pose problème. Certains responsables me parlent aussi des normes de sécurité. « On m’embête pour une petite marche alors qu’il n’y a pas d’escalier dans le métro ! » Tenir un bar concert qui réponde parfaitement aux normes, c’est difficile économiquement.
Vous parlez de « résistants » ?
Il faut souligner le courage de celles et ceux qui accueillent des concerts. Ce sont des idéalistes, des résistants, qui se battent pour la non-uniformisation de la vie culturelle. Ils ne reçoivent aucune subvention. Leur entrée est souvent gratuite, il suffit de commander un verre. Et pourtant, ils sont précieux pour faire émerger des talents, pour créer du lien social. Ce sont des lieux de vie, qui font toute la richesse de ce Paris que l’on aime (...)
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