Qu’est-ce qui est essentiel ? Un énième restaurant alors que des gens sont à la rue ? C’est indécent. Ça faisait cinq ans que ce lieu était inoccupé
Le Petit Cambodge a porté plainte pour occupation illégale.
« Au total, j’aurais investi près d’un million d’euros dans ce local, avec les travaux. Dix emplois en dépendent, nous dit Simon Octobre, le gérant du Petit Cambodge. Je demande à récupérer cet espace dont je paie le loyer tous les mois. » Le restaurateur conteste aussi les méfaits de la gentrification. Il dit se souvenir d’un quartier « malfamé » lorsqu’il était plus jeune : « Depuis que la Siemp a racheté des locaux ici, il y a eu des rénovations, de nouvelles enseignes ont ouvert. C’est ce qui fait vivre le quartier », avance-t-il.