Dans le 20ᵉ arrondissement, plusieurs associations comme Davout Relais, Système C, et l’Accorderie du Grand Belleville, ou la Lucarne risquent de perdre leur seul salarié, réduisant à néant des années d’engagement et d’initiatives sociales.
Dans les quartiers populaires, les postes adultes relais jouent un rôle essentiel. Ces emplois, mis en place en 2000, qui permettent à des employeurs du secteur non lucratif d’embaucher des personnes d’au moins 26 ans sans emploi, pour assurer des missions de médiation sociale, afin d’améliorer :
- les relations entre les habitantes et habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville et les services publics
- le cadre de vie, le lien social et le soutien à la vie associative.
Ces emplois s’inscrivent dans le cadre de politiques d’insertion, permettent à des personnes éloignées de l’emploi de devenir des médiateurs de proximité. Leur mission est cruciale : aider les habitants à accéder à leurs droits, favoriser le dialogue entre les institutions et les citoyens, et renforcer la cohésion sociale.
Pourtant, ces postes sont aujourd’hui menacés par une décision de non-renouvellement et de gel des créations, mettant en péril des dynamiques locales vitales.
Ces postes sont bien plus que des emplois : ils sont un soutien indispensable pour de nombreuses associations de quartier, souvent les seules structures à proposer des actions de solidarité et des services essentiels aux habitants. Dans le 20ᵉ arrondissement, plusieurs associations comme Davout Relais, Système C, et l’Accorderie du Grand Belleville, ou la Lucarne risquent de perdre leur seul salarié, réduisant à néant des années d’engagement et d’initiatives sociales.
Les adultes relais ne sont pas seulement des médiateurs, mais des figures de confiance et des repères pour les habitants, notamment les plus vulnérables. Leur disparition entraînerait un affaiblissement significatif du tissu associatif et de l’accès aux services dans nos quartiers.
Nous, collectifs d’associations, habitants et acteurs locaux, appelons la préfecture à revenir sur sa décision et à garantir la pérennité de ces postes essentiels. Nous demandons également un dialogue pour renforcer les dispositifs d’emploi aidé, indispensables au développement des quartiers prioritaires.