Le 15 janvier s’est ouvert le procès des "Zouaves Paris" devant le tribunal correctionnel. Les militants sont jugés pour avoir attaqué le bar "Le Saint-Sauveur" le 4 juin dernier.
Le 4 juin, vers 21h, une quinzaine d’individus débarquent sur les lieux [1]. "Ils sont venus attaquer le bar, armés de battes de baseball, de bombes lacrymogènes, de bouts de bois… c’était assez violent", se souvient un témoin de la scène interrogé par France 3 Paris Île-de-France. " Certains étaient cagoulés, d’autres non. Ils ne devaient pas avoir la trentaine. Ils ont gazé les gens à l’intérieur du bar et à l’extérieur, sur la terrasse ", ajoute-t-il.
Les habitants du quartier sont même allés jusqu’à poursuivre les militants d’ultra-droite dans les rues. Certains sont roués de coups. Toutefois, pas de mort, ni de blessé grave.
Héritiers du GUD
" Les zouaves sont un groupe d’ultra-nationalistes qui sont dans une optique de ‘guerre de rue et de territoire ’", nous précise Jean-Yves Camus, politologue spécialiste de l’extrême droite. "C’est un groupe constitué de gens très jeunes, eux-mêmes pilotés par des gens un peu plus vieux. C’est un groupe par lequel on transite. On n’y reste pas" (...)