On trouve des balades enivrantes et on peut découvrir le passé insurrectionnel et populaire des lieux. « Je participais à un rallye en équipe en 1988 dont le thème était la Commune de 1871. J’avais amené la bonne source, et on a remporté le premier prix. Ça a été le déclic. Je me suis dit : "Tu as toutes ces adresses, il faut que tu en fasses quelque chose !" »
Il crée une base de données sur Amstrad, qu’il complète sans relâche depuis.
L’engagement qu’on perçoit sur son site, comme dans le livre qu’il a coécrit en 2015 sur l’ouvrier communard Augustin Avrial - Boisseau est par ailleurs membre des Amis de la Commune, un « titre auquel [il] tient beaucoup » - n’est pas à chercher dans son milieu familial, « issu de la petite bourgeoisie ». A 16 ans, il entre dans l’usine Motobécane de Pantin pour un job d’été. « Je me retrouve à bosser à la chaîne. J’ai découvert un milieu plus humain que celui d’où je sortais, et là, ça a fait tilt. Ça a joué fondamentalement dans mon évolution. » (...)