En 2022, les violences sexistes et sexuelles restent massives. Elles abîment et parfois brisent la vie de millions de femmes, de personnes LGBTQIA+, d’enfants, de familles. Face à cette réalité, une prise de conscience collective a eu lieu. Mais elle n’est pas suffisante. Video Télé Bocal, marche du 19/11/2022
Vœu relatif à la mémoire des victimes de féminicides
déposé par Raphaëlle RÉMY-LELEU, Alice COFFIN, Alice TIMSIT, Fatoumata KONÉ et les élu·es du groupe Les Écologistes
Considérant qu’en moyenne annuelle sur la période 2011 à 2018, 213 000 femmes sont victimes de violences conjugales (violences physiques et/ou sexuelles par leur conjoint ou ex/conjoint) en France métropolitaine, selon l’enquête Cadre de vie et sécurité ;
Considérant qu’en 2021, 122 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoints ou ex-conjoints, selon le Ministère de l’intérieur ;
Considérant ainsi une hausse de 20% du nombre de féminicides en un an, alors que 106 femmes avaient été tuées dans les mêmes circonstances en 2020 ;
Considérant la mise en berne des drapeaux comme l’un des symboles de deuils les plus universellement reconnus ;
Considérant que le 25 novembre est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, une lutte prioritaire pour la Ville de Paris qui s’engage à mener des politiques féministes de protection des femmes et des enfants ;
Ainsi, sur proposition de Raphaëlle RÉMY-LELEU, Alice COFFIN, Alice TIMSIT, Fatoumata KONÉ et les élu·es du groupe Les Écologistes, le Conseil de Paris émet le voeu que la Ville de Paris :
Organise chaque 25 novembre une cérémonie en mémoire des victimes de féminicides ;
Qu’à cette occasion l’Hôtel de Ville de Paris se pare de banderoles en mémoire des victimes, dans un dispositif semblable à celui déployé à l’été 2019 ;
Invite les mairies d’arrondissement à valoriser des actions symboliques et mémorielles du même ordre.