Toute sa vie il se sera battu contre le fascisme et il meurt au moment où les fachos l’emportent. C’est horrible.
Nous partageons la tristesse de son groupe Brigada Flores Magon, qui fait partie de nos influences de longue date.
Nous apportons aussi toute notre solidarité à sa famille, ses amis, ses proches et toutes les générations de militant.e.s que ses combats ont inspiré.
Il nous laisse en héritage de la musique, des vidéos, des textes, et un lieu. Julien, c’était aussi une certaine vision de l’antifascisme, des Red Warriors au G8 de Gènes. Ce sera à nous de le faire vivre dans nos luttes.
LA MORT N’ÉBLOUIT PAS LES YEUX DES PARTISANS !
Les obsèques de Julien auront lieu jeudi 11 juillet au cimetière du Père Lachaise.
Pour celles et ceux qui souhaitent lui rendre hommage, nous vous donnons rdv à 14h30 devant l’entrée du 16 rue du repos, dans le XXème arrondissement.
Merci de respecter la douleur de sa famille et de ses proches.
Vos commentaires
# Le 11 juillet à 21:08, par Xavier Ruiz
Julien nous a quitté.
je garderai de lui l’image d’un homme entier,avec des valeurs humanistes, fédérateur et véritablement sympathique.
merci pour la lutte et pour l’engagement..
# Le 12 juillet à 23:32, par Morales
Mon cœur saigne Julien camarade ta lutte continue notre lutte continue que viva la révolution no pasarán ✊🏿✊🏿
# Le 15 juillet à 15:13, par redyougo
Je viens de lire cette nouvelle...affligé de tristesse.
Je suis à peine plus âgé que lui d’un an et en 1986-87 il était déjà connu à Paris. Moi je militais aux JC de Paris, lui avait fait le choix de passer à l’action directe contre les nazillons...puis en 1989, je commençais à m’intéresser à ce mouvement, reportage photo, immersion...un groupe de bons gars, solidaires, attachants, des parcours perso durs, puis je m’en suis éloigné et ai appris les suicides, les overdoses, les maladies et assez étonnement assez peu de mort dans l’action. Julien est l’icône d’une époque, celle du début de cette pollution de notre air par cet effluve nauséabonde du fascisme initiée en 1984 par Mitterrand qui donna au borgne l’accès aux médias, pour un seul but : diviser la droite et affaiblir le PCF. Julien meurt 40 ans après çà comme foudroyé par le fascisme instrumentalisé en outil politicien. Julien ne faisait pas barrage, il fonçait, moi aussi, toujours. No Pasaran !