Histoire

La « Saint-Lundi » : fête auto-proclamée des travailleurs de Belleville

Extraits

Publié le dimanche 24 janvier 2021

« À la Saint-Lundi, tout est permis »

Une coutume singulière : refuser d’aller travailler le lundi, prolonger le repos ou bien l’ivresse du dimanche. Ne pas sincèrement finir la semaine, ne pas franchement l’ouvrir : préférer l’entre-deux, l’intervalle, le temps suspendu. En profiter pour réfléchir, pour se réunir : c’est un temps sacré, non-ordinaire, propice à l’exutoire de la fête…et à la fédération des soifs que grise la révolte.

Cette coutume est attestée dans divers pays d’Europe au Moyen-Âge, à une époque où la solidarité communautaire et corporatiste permettait aux serfs et artisans de ne travailler que trois ou quatre jours par semaine.Le reste du temps était dédié aux réjouissances collectives et au partage du surplus de production tels que certains tableaux de Brueghel s’en font témoins dans les campagnes (...)

Voir en ligne : Lire l’article complet sur Paris-Sortileges.fr

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