Paris : vers une asphyxie de la scène rock ?

Publié le dimanche 30 septembre 2018

171 fermetures administratives pour les sept premiers mois de l’année !

Ce sont les (établissements) les plus faibles qui souffrent le plus, en l’occurrence la très active mais économiquement ultrafragile petite scène rock’n’roll de Paris.

La fermeture, pour des raisons de sécurité, des salles de concerts de la Mécanique ondulatoire et de l’Espace B, deux des cafés-concerts les plus actifs de la capitale, limite drastiquement l’horizon déjà étroit des centaines de groupes rock français ou étrangers qui cherchent une (petite) scène digne de ce nom dans Paris intramuros. Le plan B, qui consiste à trouver refuge dans les bars de la petite couronne, principalement à Montreuil, haut lieu rock’n’roll s’il en est, bat lui aussi de l’aile : les salles montreuilloises sont désormais elles aussi menacées de fermeture pour tapage nocturne. Pour preuve, l’arrêt des concerts suite à des plaintes du voisinage au Cri du Singe, un sympathique lieu qui hébergeait les Barrocks.

La vérification poussée du respect des normes de sécurité par la police et la multiplication des plaintes de riverains pour tapage nocturne ont pour conséquence une spectaculaire vague de fermetures administratives à Paris, laquelle frappe avant tout les salles de l’Est parisien, le repère habituel des cafés-concerts et autres établissements de live (...)

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