Bd de Ménilmontant

Centenaire de 14-18 : premier monument aux morts

Publié le mercredi 10 janvier 2018

Après six ans de travail, le premier monument aux morts de la Grande Guerre de Paris sera inauguré en novembre prochain, à l’occasion du centenaire de l’armistice.

AFP

La ville de Paris inaugurera en novembre un mémorial jouxtant le cimetière du Père Lachaise à l’occasion du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, a annoncé mercredi Anne Hidalgo lors de ses vœux. Le monument aux morts prendra la forme d’un "linéaire de grands panneaux métalliques de plus de cent mètres" sur lesquels quelque 95.000 noms seront répertoriés et coûtera aux alentours de 500.000 euros, a précisé l’adjointe chargée de toutes les questions relatives à la mémoire et au monde combattant, Catherine Vieu-Charier.

Inauguré pour le centenaire de l’armistice.

Il sera ajusté sur le mur du cimetière du Père Lachaise, boulevard du Ménilmontant, et inauguré à l’occasion du centenaire de l’armistice de 1918. "Peut-être pas le jour même, mais la veille ou l’avant-veille", a-t-elle précisé. Jusqu’alors, la ville ne disposait pas d’un mémorial récapitulant les disparus de la "Grande Guerre". Seuls certains arrondissements avaient érigé des monuments aux morts. "L’ampleur de la tâche a fait que la municipalité n’a pas pu le faire pendant longtemps", a avancé l’élue du groupe communiste. Un "monument aux morts virtuel" avait en revanche déjà été lancé en février 2016 par la ville.

Six ans de travail.

Au total, six ans de travail ont été nécessaires afin de récolter l’intégralité des identités des Parisiens morts lors la guerre de 14-18, a-t-elle précisé, le travail de recensement ayant été réalisé par l’historien Jean-Louis Robert et le Comité d’Histoire de la Ville de Paris en partenariat avec la municipalité. Dans le cas où un oubli serait signalé, l’édifice offrira la possibilité de rajouter quelques noms après vérification. Mais l’adjointe en charge du projet a estimé que les réclamations seront "peu nombreuses". "Ce qui est émouvant, c’est que l’on rend leurs noms à des hommes qui ont connu des conditions particulièrement horribles", a expliqué Catherine Vieu-Charier. "Quelques noms de femmes, extrêmement rares, figureront aussi sur le monument aux morts", a poursuivi l’édile parisien, ajoutant que "des infirmières ont péri dans ce conflit".

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