« Ouverte en 1863, le rue Vilin reliait la rue des Couronnes aux hauteurs de la rue Piat, à l’angle de la rue des Envierges. Son parcours remontait en pente douce selon la forme d’un S, jusqu’à un escalier d’une trentaine de marches au sommet desquelles s’étale l’un des plus beaux panorama de la Capitale.
(...) La rue Vilin pourtant… dont l’escalier en Y et la géographie atypique avaient captivé l’objectif des plus grands, n’était plus ! Au delà de Willy Ronis, la rue Vilin, c’est avant tout Georges Perec. Né en 1936, l’écrivain y passera les premières années de son existence, jusqu’en 1942, année au cours de laquelle sa mère fut déportée. De retour sur les lieux trente ans après, il s’évertuera à reconstituer sa mémoire occultée par le traumatisme de la guerre (Voir le documentaire de l’Ina) (...) »