Parce que, pour eux, la convivialité est dangereuse car synonyme de subversion.
Parce que, ce qu’ils ne contrôlent pas leur fait peur.
Parce que, dans leur vision du monde, le Paris antifasciste, populaire et militant n’a pas sa place.
Parce que, les nouveaux bourges branchés qui viennent vivre à Ménilmontant, séduit par ce « quartier qui bouge », ne veulent pas que « ça bouge » en bas de chez eux.
Parce qu’il est physiquement impossible de n’avoir que « 5 personnes maximum devant l’établissement » les vendredis et samedis soir.
Parce que, pour nous, un troquet sans musique ou tous le monde est assis en silence, n’est pas concevable.
Parce que, pour eux, une fois la Tour Eiffel et Disney land fermés, Paris doit être une cité dortoir.
Parce qu’en janvier 2020, après 14 années d’ouverture 7 jours sur 7 sans aucun problème, nous apprenons que : « force est de constater que votre établissement se tient en marge de la législation en vigueur ».
Parce que la Macronie s’enfonce chaque jour un peu plus dans la répression.
Parce que nous ne sommes pas de ceux et celles qui courbent l’échine.
Pour la première fois depuis son ouverture le 7 janvier 2006, Le Saint-Sauveur subit une fermeture administrative de 9 jours sur injonction de la préfecture de police de Paris...
A compter d’aujourd’hui mardi 21 janvier 17h.
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# Le 24 janvier 2020 à 02:17, par Ménil Info
La Préfecture de police de Paris nie toute décision « politique ». « La mesure a été prise en raison du tapage nocturne par bruits de musique et de clientèle constatés à plusieurs reprises malgré des rappels à la réglementation », expliquent les forces de police. Ils réfutent également tout systématisme dans les visites et assurent qu’ils n’ont pas ciblé le Saint-Sauveur :
« La police fait son travail dans le cadre des textes en vigueur, de façon neutre et républicaine. Elle est là pour assurer le respect et la tranquillité publique, sous le contrôle du juge. »
Source LeMonde