Des quartiers qui ont su s’unir pour défendre leurs droits et revendiquer une place légitime dans les décisions qui les concernent. Cette tradition de résistance et de mobilisation demeure le pilier de notre démocratie locale.

Nous soutenons les projets des citoyens :

Au cœur de cette effervescence démocratique, émergent des projets citoyens qui transforme le paysage urbain et social.

Des habitants s’impliquent activement dans la construction d’un environnement où il fait bon vivre. La créativité et la solidarité animent chaque action, nourrissant le sentiment d’appartenance et de fierté collective.

Nous faisons de la participation citoyenne le cœur de notre action municipale et nous voulons relever le défi d’aller vers les habitants éloignés des instances de démocratie locale, de la vie associative et des outils, des organismes mis en place ou soutenus par la mairie.

Des réunions publiques sur les sujets structurants de notre arrondissement sont organisées régulièrement, des consultations, des concertations foisonnent, offrant la possibilité à chacun de pouvoir s’exprimer. Les rencontres citoyennes mise en place au début du mandat, nous ont permis d’avoir des retours d’expériences concrets, nous permettant de changer les choses en profondeur sans dénaturer la dynamique militante historique de notre arrondissement, en restant fidèles à ses populations, son histoire, ses enjeux et ses problématiques. Ces rencontres ont permis de faire entendre la voix de celles et ceux qu’on n’entend/n’écoute habituellement pas, afin d’apporter des changements conséquents pour valoriser ce qui a été exprimé.

Concernant la concertation de la maison de l’air, lieu emblématique du quartier de Belleville :

Nous étions engagés pour que l’avenir de la Maison de l’air soit décidé avec les habitants. Nous avons mis en place une concertation citoyenne in situ pendant une période de 6 mois, grâce à l’appui du centre social Archippelia pour animer le lieu durant cette période intercalaire, car nous avions l’assurance qu’ils sauraient mettre en dynamique et impliquer un maximum d’habitants pour cette concertation, et cela a permis aux habitants d’avoir l’usage du lieu, et de se projeter pour les futures activités.

Nous avons élaboré un cahier des charges adapté aux besoins et attentes des habitants associés dès le début du processus. Cela a permis de créer un projet plus inclusif et mieux aligné avec les besoins locaux.

Ce projet reflète bien notre volonté politique municipale d’encourager la contribution de toutes et tous et d’associer les habitantes et habitants sur les beaux projets de notre arrondissement.

 Vous pouvez retrouver le résultat de la Concertation sur la Maison de l’Air - Mairie du 20ᵉ (paris.fr)

 Retrouvez l’appel à manifestation d’intérêt « Occupation et exploitation de la Maison de l’Air » - Ville de Paris

Pourtant l’arrondissement combatif n’est pas à l’abri des tensions et des contradictions.

La diversité qui le caractérise est à la fois une richesse et un défi majeur. Il faut arriver à composer avec des opinions divergentes, des intérêts et des visons du monde variés. Pour nous, élus, nous devons réussir à dégager l’intérêt général de l’expression d’intérêts particuliers et de propositions contradictoires. Cela demande un effort constant de dialogue et de compréhension mutuelle et de persévérance.

Dans un monde où la voix des peuples est souvent étouffée par des intérêts mercantiles et/ou de pouvoirs, orchestrée par le populisme et les extrême droites, le 20e se distingue non seulement par sa solidarité sans faille, comme nous le voyons dans son soutien aux migrants, mais aussi comme un laboratoire vivant de la démocratie participative, face aux défis sociaux et urbains.

La démocratie participative est un exercice exigeant qui nécessite patience et persévérance.

La défiance à l’égard des institutions de certains collectifs d’habitants de ces derniers mois n’est jamais agréable pour une élue investie comme moi. Mais je peux comprendre les frustrations et la nécessaire limite de l’exercice lorsque ces demandes percutent ce qui nous semble relever de l’intérêt général ou nécessite de prendre d’autres exigences, d’autre personnes en compte, lorsque le problème soulevé concerne des citoyennes et citoyens pas nécessairement inclus dans le dispositif consultatif ou la zone d’action du collectif.
Il nous faut donc travailler à la création d’un climat de confiance, à expliquer les raisons pour lesquelles certaines exigences ou demandes ne peuvent être retenues, continuer à rapprocher les habitants de l’action publique et construire un processus d’éducation populaire.
Je reste convaincue que seule la participation de toutes et tous à la démocratie participative peut la rendre totalement efficiente. Celle-ci reste à gagner et cela ne peut se faire qu’avec que le concours de toutes celles et tous ceux déjà investis.
C’est ce à quoi je m’attèle et continuerai à m’atteler tout au long de ce mandat.

Annie Gafforelli
Adjointe au maire du 20e en charge de la démocratie locale et de la participation citoyenne.
Mairie du 20e